Après avoir fait toutes les démarches administratives (Immigration, Autorités Portuaires et Douanes), nous avons pu découvrir la capitale Banjul (34,000 hab.)...une ville qui grouille - camions tous cabossés qui récupèrent les containers au port, taxis qui roulent dans tous les sens, vendeurs de boutiques et de la rue qui essaient de vous vendre leurs marchandises et services de tout genre…Les femmes gambiennes, très élégantes dans leurs robes longues et colorées égaient cette ville qui est plutôt poussiéreuse et délabrée.
Nous avons passé toute une après-midi afin de nous équiper d’Internet et d’un forfait téléphonique. Le réseau n’est pas très performant mais on s’adapte...c’est comme l’électricité qui est coupé une partie de la journée….
Très vite nous avions envie de quitter la ville pour découvrir Lamin Lodge, niché dans une mangrove juste à l’extérieur Banjul…. C’est un endroit souvent mentionné par les navigateurs qui s’aventurent par ici…En y arrivant nous avons bien compris pourquoi....un mouillage parfaitement abrité au calme et un lodge tout en bois qui, de loin, a l’air un peu dégringolant mais qui est en fait très solide. Il a beaucoup de charme, comme son propriétaire, Peter, un allemand qui est arrivé il y a 35 ans et qui n’est jamais parti. Au Lodge on peut manger le plat de jour à base de poisson local, trouver des jeunes hommes qui propose des services divers (taxis, eau, gazole, visites etc…) et partir au village à pied.
Nous avons rencontré 2 autres bateaux de voyage, tous les 2, hollandais plus un français Guy qui navigue essentiellement entre le Sénégal et la Gambie.
Le village de Lamin constitue d’un chemin de terre bordé des «family compounds » (courts d’habitations fermés). Nous avons croisé du monde sur notre route….les hommes, toujours prêts à discuter, les femmes cordiales mais réservées, les enfants sont curieux et savent tous dire « Hello, how are you ?! »
Nous avons visité la réserve naturelle Abuko avec notre guide G-boy. Une balade en forêt où nous avons vu des jolis oiseux, des singes excités, des babouins gourmands et même un crocodile qui s’est montré très discret.
A Serrekunda, nous espérions trouver des fruits et légumes mais nous nous sommes rendus compte que les quelques légumes (oignons, mini-choux, carottes, aubergines, tomates, concombres) sont peu et chers. Par contre le poisson séché ou fumé est proposé partout.
C’est aussi la saison des pastèques…les bienvenues quand les températures tournent autour de 30°-35° !
After taking care of all the administrative obligations (Immigration, Port Authorities, and Customs, we were able to discover Banjul (pop. 34,000 )…a city buzzing with life - rundown trucks picking up their cargo, taxis driving in which way, shop and street vendors trying to sell you their wares and services…The Gambian women are quite elegant in their long, ethnic, colorful dresses, brightening up the town that is otherwise dusty and quite dilapidated.
We spent an entire afternoon getting set up with Inmternet and telephone communication. The network is touch and go but we adapt….just like the Gambians who adapt to having electricity only part of the day…
Pretty quickly we were ready to leave the city and head to Lamin Lodge, a sailor’s haven nestled in the mangroves just outside of Banjul. Upon arriving we understood why…a perfect mooring place completely protected in peaceful natural surroundings. From a distance the timber-built lodge may seem like it’s falling apart but in fact it’s very strong and full of charm just like Peter, the German proprietor. He arrived 35 years ago by boat and as it turned out, never ended up leaving! At Lamin Lodge one can enjoy the delicious dish of the day, prepared with the local river fish, find young men who propose different services (water, gas, laundry, taxi, visits) and head into the village on foot. We also met 2 other travelling boats, both Dutch, plus a Frenchman, Guy, who navigates between Senegal and the Gambia.
The village is about a 15-minute walk and consists of a main dirt road lined with “family compounds” and an occasional tiny food store. When we walked through town we encountered some locals…the young men are always ready to pick up a conversation whereas the women remain cordial but distant. The children are curious and they all know how to say “Hello, how are you!”
With G-boy our guide, we visited the Abuko nature reserve where we strolled through the forest where we saw beautiful birds, excited monkeys, baboons with a sweet-tooth and even a crocodile who kept a very low profile!
In Serrekunda we had hoped to find fresh fruit and vegetables but we soon realized that the produce that market vendors do have to sell (onions, carrots, eggplant, tomatoes, cucumbers and mini-cabbages) are few and expensive. On the other hand dried and smoked fish is sold abundantly but given the pungent smell we have yet to given it a taste…..
Fortunately it is watermelon season and is sold everywhere in the streets- whole, halved or by the slice….very refreshing when the temperatures are around 30-35°C.
Les habitants d'ici collectent les huitres...une fois consommées ils utilisèrent les coquillages qui une fois séchées sont broyé et brulés afin de faire du ciment.
People here collecte oysters growing on the mangroves...after being eaten, the shells dry out in the sun for a year before being burned; what is left will allow them to make ciment.
A parasite tree
Hard-as-rock termite hills are found all over